" La différence entre toi et moi, et que tu as et eux le choix. Et les choix que j'ai eux, je les ai tous bousillé. Maintenant, je n'ai nul pars le choix. On dicte ma vie, le tempo, et on m'en critique encore. Je n'ai pas le droits de donner mon avis sur moi même. Je ne peu rien faire d'autre qu'attendre, et d'avoir l'argent nécessaire pour me barrer. ou de m'en aller seule tout de suite, et de planifier qu'on ne me retrouve pas le lendemain. Ou encore retenter de me tirer une balle. Je suis en colère, et depuis que je suis sortie de l’hôpital, rien ne me rassasie, rien ne me dis que c'est pour ça que ça vaut la peine de vivre. " Article, coup de téléphone. Aout 2010.
C'était y a deux ans. Depuis, j'ai terriblement grandie. Je suis devenue responsable, je continue et je tiens mes études. Je travaille, encore et encore. En bref, je me suis façonnée une vie. Mais depuis, j'ai fais le choix, de ne pas avoir le choix, pour garder ma liberté, pour me créer une vie Extérieur. Je suis sortie de mon long cycle de déprime (je crois). Mais je reste encore terriblement fatiguée, dans mon âme. Mais pourquoi, pourquoi dois-je encore me battre ? Vivre. Vivre. C'est tout ce qui compte. Vivre, encore et encore. Le plus longtemps possible. Pour retrouver, encore une fois, la sensation, la sensation de... Je ne sais plus. Pourquoi mes rouages sont encore déplacé, pourquoi ne peuvent-il toujours pas fonctionner ? Pourquoi ai-je si peur, et pourquoi ai-je si difficile ? Je pensais avoir avancée, avoir trouvée ma voie. Peut être ne la trouve-t-on jamais.
Vie ! Vie, en trois lettre, je t'aime, autant que ma haine.
Et c'est pour ça que je continue à me lever, chaque matin, me détachant du pays des rêves.
Pour réussir, un jour, pour réussir, un jour. A pouvoir accepter, d'exister, et seulement pour moi même.
Si je n'en parle à aucun de mes proches, c'est de peur de les inquiéter ou de m'inquiéter moi même ?
Je me sens.
Je me sens ?
Bonne continuation !