Dimanche 1er juillet 2012 1 19

Heather,
Je connais une partie de toi dont tu ne dois plus te souvenir,

Elle fait partie de toi, mais elle n'existe plus,
                                                                par ce que moi seul en aie le
souvenir.
Je devrai l'oublier et l'offrir au vent et a la cendre,
Mais plus je sens le temps venir,
et de moins en moins j'y arrive.
                                             Peut être que maintenant,
c'est mon propre personnage, qui porte ce costume.
                                                         Et lamentablement,
il me fait jouer deux rôles,
Celui du fuyard,
souriant sur les couleurs de son masque,
Et celui du miroir, la vitre brisée et sans un sous à l'âme.
Mon désarrois, mon vrai visage.

À quoi bon venir rechigner ?
je ne veux pas montrer l'image d'un martyre,
ni d'une trouble envie,
                                   vide de raison,
                                                              à la pendaison.

pour une faible mélancolie, me voilà bien bas !
                                                               c'est bien banal !

Je me demande bien pourquoi, dans ce souvenir,
j'ai l'impression de garder une plume de la vie,
                                         de ceux qui la laissent partir

Pourquoi je dois subir mon propre désir ?
                          Et ce besoin irrésistible,
                                       de ce que j'essaye maladroitement d'écrire,
J'aurai dû dès le dépars, rester un fugitif,

                                                                          et ne rien faire découvrir.
Ah ! Ce monstre intrépide !
                                          j'aurai du me taire,
                                                                          jouer le pantin impassible ? 
Ah ! Ce démon aride ?
                                   Mon cœur ne serait rester que plus muet,
                                                                     Me voilà bien seul et solitaire,
Face aux géants, aux djinns,
                                            Voilà, eux, mon passé,
                                                                             mon présent, mes faux semblant,
hurlant la vérité, à mes oreilles blessées.
Je me rends compte, je commence,
C'est ainsi que j'ai compris que la dernière personne à qui je voulais le dévoiler,
                                                                  Était ce à moi même, je me suis abusée.

                      Je ne serai l'expliquer, je me demande ce que j'ai.
    J'ai peur, je suis effrayée, et tel un enfant, j'aimerai expier,

ce que je crois être mes péchés.

Je m'en veux de cette émotivité,
Ma sensibilité, tel une feuille morte et atone d'automne,
qui coule sous le son, des vagues et des sillons désorientés.

Je regrette, je ne voudrai ne rien te faire assumer.
                                                                Je t'aime,
et avidement, mon corps, mon tout, mon être, ne me fais que le clamer,
en vain, encore, en perte, de moins en moins le souhait, le besoin de le dissimuler.
amèrement, je me sens coupable loin de moi l'acte de te le faire endosser.
                                                      Une ambition lointaine, tapit, de s'effacer.
Mais aujourd'hui, sans m'avertir, sans pensées,  ma carcasse, mon squelette,
_                            Me fait te le conter.

 

Musique
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Samedi 30 juin 2012 23 33

" Dans la solitude nocturne, vous voyez passer les mêmes fantômes. Comme la nuit s'agrandit quand les rêves se fiancent. "



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Samedi 26 mai 2012 21 33

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Mai 2012


Vendredi 18 mai 2012 23 00

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" La différence entre toi et moi, et que tu as et eux le choix.  Et les choix que j'ai eux, je les ai tous bousillé. Maintenant, je n'ai nul pars le choix. On dicte ma vie, le tempo, et on m'en critique encore. Je n'ai pas le droits de donner mon avis sur moi même. Je ne peu rien faire d'autre qu'attendre, et d'avoir l'argent nécessaire pour me barrer. ou de m'en aller seule tout de suite, et de planifier qu'on ne me retrouve pas le lendemain. Ou encore retenter de me tirer une balle. Je suis en colère, et depuis que je suis sortie de l’hôpital, rien  ne me rassasie,  rien ne me dis que c'est pour ça que ça vaut la peine de vivre. " Article, coup de téléphone. Aout 2010.

C'était y a deux ans. Depuis, j'ai terriblement grandie. Je suis devenue responsable, je continue et je tiens mes études. Je travaille, encore et encore. En bref, je me suis façonnée une vie. Mais depuis, j'ai fais le choix, de ne pas avoir le choix, pour garder ma liberté, pour me créer une vie Extérieur. Je suis sortie de mon long cycle de déprime (je crois). Mais je reste encore terriblement fatiguée, dans mon âme. Mais pourquoi, pourquoi dois-je encore me battre ? Vivre. Vivre. C'est tout ce qui compte. Vivre, encore et encore. Le plus longtemps possible. Pour retrouver, encore une fois, la sensation, la sensation de... Je ne sais plus. Pourquoi mes rouages sont encore déplacé, pourquoi ne peuvent-il toujours pas fonctionner ? Pourquoi ai-je si peur, et pourquoi ai-je si difficile ? Je pensais avoir avancée, avoir trouvée ma voie. Peut être ne la trouve-t-on jamais.

Vie ! Vie, en trois lettre, je t'aime, autant que ma haine.
Et c'est pour ça que je continue à me lever, chaque matin, me détachant du pays des rêves.
Pour réussir, un jour, pour réussir, un jour. A pouvoir accepter, d'exister, et seulement pour moi même.


Si je n'en parle à aucun de mes proches, c'est de peur de les inquiéter ou de m'inquiéter moi même ?
Je me sens. 
Je me sens ?



Jeudi 17 mai 2012 19 15

 
Elgar ne comprenait pas trop ce qui lui arrivait et cela le gênait, une impression bizarre de picotement dans la tête, d’avoir les yeux sourds, et les oreilles muettes. Il suivait le petit homme, et le dépassait largement d’une tête, son nouveau patron, lui n’arrêtait pas de sourire. Le fait de marcher dans un couloir gris,  gris bleu, au mur blanc, remplis de plastique, le rassurait.  Il y avait des portes partout, les passent ne le voyait même pas, parfois quelques hochement de tête en direction de Mr Maximilien. Ils entrèrent dans une pièce, elle était remplie d’armoire encastrée de façon très moderne dans les murs. Un décor sombre, quelques fauteuils avec des tables, et bien sur, un écran à sa gauche. À vrai dire, le mur entier était un écran. On y voyait les deux hommes tel un miroir. Elgar en eux un coup de foudre.
 - Mon  jeune ami ! Pour toi, tu n’aura plus d’uniforme, Les uniformes est pour le peuple.  Sur ces derniers mots, Elgar comprit que le mot peuple, sur ce sujet, était  une insulte.  Il remarqua avec intérêt, que ce ça ne l’intéressait pas.

 - Il n’y a pas d’uniforme, pour ton métier, juste une gamme de vêtement acceptable. Tu verras, il y aura un grand choix, pour toi.  Maintenant, je vais modifier tes  paramètres.
Il était en face de l’écran, et ne le toucha pas, manipula quelques extravagances avec ses mains et il y avait d’un coup la photo et l’identité de notre jeune héro. Elgar s’approcha, il y avait une panoplie de vêtement, très bien taillée, d’une élégance qui toucha profondément,  il y avait d’autre catégorie de vêtement, Elgar n’y faisait même pas attention.
-       Tu peu choisir la couleur.
-       Noir.
Maximilien rit.
-       Ne soit pas si pressé ! C’est toi qui choisira tout cela, Je vais te choisir par exemple ce costume.
Maximilien claqua des doigts et Elgar se vit, lui-même avec les vêtements. il se retourna, tourna sur lui-même, tout en regardant ce miroir factice, et sourit, sourit sincèrement. On pouvait presque y voir ses dents. Toute cette scène le rendait, un je-ne-sais-quoi, de bonheur. Il oublia sur le coup son enfance, sa chambre miteuse, ses longues nuits sans dormir à cause des maux de ventres que lui provoquait parfois la faim.  Et il se voyait là, en costar cravate rouge et noir. Se dandinant presque sur un pied. Et ne vécu seulement cela, pour  l’espace d’un temps qui durait quelques minutes. On pense souvent que plus on s’amuse, moins le temps est long. Et que plus on s’ennuie, plus le temps se rallonge. On pourrait considérer le temps comme un élastique qui rétrécit, s’étire, se renforce et se rallonge au fur et a mesure qu’on le regarde. Mais dans le monde il n’était rien de cela. Dans ce monde là en tout cas. Le temps n’est pas unis, Le temps n’est pas une conception. Mais plutôt existeraient-il plusieurs millions de temps, un pour (presque) chaque humain. Chaque temps, qui grandit avec son hôte, évolue, et vieillit. Ce n’est pas non plus une entité personnelle, non, ce ne serait que… Un peu comme les yeux. Ils sont vivant,  font partit de nous,  mais nos yeux ne commenceront jamais à parler par eux même, ou disparaître de leurs plein grès du jour au lendemain. Comme les yeux font partit de notre corps, le temps fait partie de nos âme. Chaque humain vit donc avec son temps. Qui évolue autant que nos âme, et n’allez pas croire que chez lui tout es inné. On ne ressent pas toute les sensations à notre naissance.  Comme la honte par exemple. Avez-vous déjà vus un bambin avoir honte ? avez-vous déjà vus un nouveaux né, montrer une honte profonde à sa mère ? Ou a son berceau ? Le temps, c’est la même chose. Et à cette instant précis, dans sa courte/longue vie, Elgar son âme et le temps, on découvert une nouvelle sensation. Une sensation d’extase. Mais pas l’extase que tout le monde ne connaitrait. Une sous-couche que seulement quelques rares personnes à l’échelle humaine on fait expérience. Les minutes n’ont pas filées à toute allure, elle ne ce sont pas allongée non plus. Elles ont durée une éternité. Maximilien, lui ne vit pas le temps passer, attendit quelques minute  respectant la joie de son jeune client, et finit par doucement lui dire pour ne pas trop le troubler.
 -       Prends ton temps pour choisir ton vêtement. Si tu ne comprends pas les commandes, parle à l’écran, il te comprendra. J’ai des choses à faire. Tape trois fois des mains, pour m’appeler, quand tu aura finis.
Elgar  sortit tout de même brutalement de son extase, sous le choc, regardait son interlocuteur comme si c’était un étranger, venu d’un pays que personne ne connaissait,  taper sur l’épaule d’Elgar en criant << Salut mon pote ! Ca fait un bail ! Qu’a tu fais depuis ? >>. Elgar commençait à se rendre compte qu’il n’était que sur un pied, et que son tuteur était déjà partit.  Il reprit ses esprits, s’assit sur son fauteuil et regarda longuement chaque vêtement dans la catégorie  ‘‘Dandy’’. Au bout de plusieurs heures, il choisit un pantalon de velours noir, qui tombait de façon parfaite sur ses jambes.  Des chaussures avec de discrets talon couleur cendre.  Une chemise en soie mauve, brodée subtilement, sous un gilet (gris profond) avec des détails uniques.  (Il avait découvert une option qui lui permettait quelques retouches sur les vêtements). Et une veste de costume, en mélange d’époque, des épaulettes, une coupe qui le revenait prêt de la taille, et qui s’allongeait encore un peu par la suite. Elle ressemblait à un costume du 18 eme, fusionnant avec notre époque.  Elgar le trouvait très beau, son ensemble, et n’avait pas conscience d’avoir une allure très sombre.  Pour lui il était remplit de couleurs, de joie et de gaîté. Il prit des lunettes rondes cette fois-ci teinte en bleu, pour cacher la couleur de ses yeux. Il fit la confirmation de sa commande. Derrière lui, la vitre d’une armoire clignota, et elle s’ouvra.  Comme un tiroir glissant, et il y trouva ses nouveau vêtements. Il se changea, plia son uniforme, et le posa sur sa table. Se regarda encore une fois. Maintenant qu’il avait réellement ses vêtements. Il se sentit d’un coup vieux très vieux. Il appela son nouveau maître. Oui, maître, cela lui allait bien. Elgar se savait déjà sous l’emprise de son pouvoir.  Même si il ne prononcera jamais ces mots. Il se savait contradictoire, mais il se savait… Il se connaissait assez pour savoir que c’était un homme libre. Au final, ce n’était qu’une emprise pour la forme, que cet homme lui menait. 


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