C'est dans ce jour sans lumières
Le même moment où les astres danses
Guettée par leurs mères, de son regard de cratère.
Je me promène au son sourd de la ville.
les orteils écarquillé, la chaleur époustouflé.
Cet instant le jour sans lumière. 
Assis au creux d'un banc.
Je supporte le poids de mes idées décharnées
La neige, au fond de moi qui fut jadis
Blanche et immaculée.
Je pense.
Les flocons ce lin parfois bleuté, couverture de la terre.
Fond et attrape la poussière.
Assis au creux d'un banc.
Je sens les douleurs de la fatigue.
Je souffre de ressentir.
Le ciel est pourtant mon repos.
La chaleur de l'été mon nid. 
Assis au creux d'un banc.
Toi ! comme moi tu étais un arbre.
Les pieds enraciné comme cette main aiguisée 
Tes cheveux feillus et tes branches dorées, écaillée.
Flirtaient avec les nuages.
Un jour hélas, j'étais comme toi.
Recroquevillée sur toi je vois ton attelle de fer et tes cicatrices de vis.
Tu es bien là sous la chaleur de l'espoir
Les rides qui sont tracés au fond de toi comme les écrits de ta vie. 
Toi mon ami inanimé. 
Tu me rappelles que je suis avide
de m'enfuir pour ne point finir sur/sous des dalles froides.
Aux grand sarcasmes qui se rit de nous et de toujours rester solide.
Tu me rappelles que je m'oublie
tu me rappelles que je suis ici
Je me sens nue sous un dédale de rue.
Mais que je ne suis plus rien,
Je vais nulle pars.
[ Partout mais surtout ailleurs ]
Je suis désolée, je me sens incapable.
j’espère que dans mon rêve petit arbre sous la nuit, dans mon fantasme. 
Tu comprends que je suis dans ton monde.
Et plus jamais dans le leurs.
La solitude est mon atout, les gens me font peur.
et chaque fois que tu me recroisera tu m'accompagnera.