Samedi 26 mai 2012 21 33

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Mai 2012


Vendredi 18 mai 2012 23 00

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" La différence entre toi et moi, et que tu as et eux le choix.  Et les choix que j'ai eux, je les ai tous bousillé. Maintenant, je n'ai nul pars le choix. On dicte ma vie, le tempo, et on m'en critique encore. Je n'ai pas le droits de donner mon avis sur moi même. Je ne peu rien faire d'autre qu'attendre, et d'avoir l'argent nécessaire pour me barrer. ou de m'en aller seule tout de suite, et de planifier qu'on ne me retrouve pas le lendemain. Ou encore retenter de me tirer une balle. Je suis en colère, et depuis que je suis sortie de l’hôpital, rien  ne me rassasie,  rien ne me dis que c'est pour ça que ça vaut la peine de vivre. " Article, coup de téléphone. Aout 2010.

C'était y a deux ans. Depuis, j'ai terriblement grandie. Je suis devenue responsable, je continue et je tiens mes études. Je travaille, encore et encore. En bref, je me suis façonnée une vie. Mais depuis, j'ai fais le choix, de ne pas avoir le choix, pour garder ma liberté, pour me créer une vie Extérieur. Je suis sortie de mon long cycle de déprime (je crois). Mais je reste encore terriblement fatiguée, dans mon âme. Mais pourquoi, pourquoi dois-je encore me battre ? Vivre. Vivre. C'est tout ce qui compte. Vivre, encore et encore. Le plus longtemps possible. Pour retrouver, encore une fois, la sensation, la sensation de... Je ne sais plus. Pourquoi mes rouages sont encore déplacé, pourquoi ne peuvent-il toujours pas fonctionner ? Pourquoi ai-je si peur, et pourquoi ai-je si difficile ? Je pensais avoir avancée, avoir trouvée ma voie. Peut être ne la trouve-t-on jamais.

Vie ! Vie, en trois lettre, je t'aime, autant que ma haine.
Et c'est pour ça que je continue à me lever, chaque matin, me détachant du pays des rêves.
Pour réussir, un jour, pour réussir, un jour. A pouvoir accepter, d'exister, et seulement pour moi même.


Si je n'en parle à aucun de mes proches, c'est de peur de les inquiéter ou de m'inquiéter moi même ?
Je me sens. 
Je me sens ?



Jeudi 17 mai 2012 19 15

 
Elgar ne comprenait pas trop ce qui lui arrivait et cela le gênait, une impression bizarre de picotement dans la tête, d’avoir les yeux sourds, et les oreilles muettes. Il suivait le petit homme, et le dépassait largement d’une tête, son nouveau patron, lui n’arrêtait pas de sourire. Le fait de marcher dans un couloir gris,  gris bleu, au mur blanc, remplis de plastique, le rassurait.  Il y avait des portes partout, les passent ne le voyait même pas, parfois quelques hochement de tête en direction de Mr Maximilien. Ils entrèrent dans une pièce, elle était remplie d’armoire encastrée de façon très moderne dans les murs. Un décor sombre, quelques fauteuils avec des tables, et bien sur, un écran à sa gauche. À vrai dire, le mur entier était un écran. On y voyait les deux hommes tel un miroir. Elgar en eux un coup de foudre.
 - Mon  jeune ami ! Pour toi, tu n’aura plus d’uniforme, Les uniformes est pour le peuple.  Sur ces derniers mots, Elgar comprit que le mot peuple, sur ce sujet, était  une insulte.  Il remarqua avec intérêt, que ce ça ne l’intéressait pas.

 - Il n’y a pas d’uniforme, pour ton métier, juste une gamme de vêtement acceptable. Tu verras, il y aura un grand choix, pour toi.  Maintenant, je vais modifier tes  paramètres.
Il était en face de l’écran, et ne le toucha pas, manipula quelques extravagances avec ses mains et il y avait d’un coup la photo et l’identité de notre jeune héro. Elgar s’approcha, il y avait une panoplie de vêtement, très bien taillée, d’une élégance qui toucha profondément,  il y avait d’autre catégorie de vêtement, Elgar n’y faisait même pas attention.
-       Tu peu choisir la couleur.
-       Noir.
Maximilien rit.
-       Ne soit pas si pressé ! C’est toi qui choisira tout cela, Je vais te choisir par exemple ce costume.
Maximilien claqua des doigts et Elgar se vit, lui-même avec les vêtements. il se retourna, tourna sur lui-même, tout en regardant ce miroir factice, et sourit, sourit sincèrement. On pouvait presque y voir ses dents. Toute cette scène le rendait, un je-ne-sais-quoi, de bonheur. Il oublia sur le coup son enfance, sa chambre miteuse, ses longues nuits sans dormir à cause des maux de ventres que lui provoquait parfois la faim.  Et il se voyait là, en costar cravate rouge et noir. Se dandinant presque sur un pied. Et ne vécu seulement cela, pour  l’espace d’un temps qui durait quelques minutes. On pense souvent que plus on s’amuse, moins le temps est long. Et que plus on s’ennuie, plus le temps se rallonge. On pourrait considérer le temps comme un élastique qui rétrécit, s’étire, se renforce et se rallonge au fur et a mesure qu’on le regarde. Mais dans le monde il n’était rien de cela. Dans ce monde là en tout cas. Le temps n’est pas unis, Le temps n’est pas une conception. Mais plutôt existeraient-il plusieurs millions de temps, un pour (presque) chaque humain. Chaque temps, qui grandit avec son hôte, évolue, et vieillit. Ce n’est pas non plus une entité personnelle, non, ce ne serait que… Un peu comme les yeux. Ils sont vivant,  font partit de nous,  mais nos yeux ne commenceront jamais à parler par eux même, ou disparaître de leurs plein grès du jour au lendemain. Comme les yeux font partit de notre corps, le temps fait partie de nos âme. Chaque humain vit donc avec son temps. Qui évolue autant que nos âme, et n’allez pas croire que chez lui tout es inné. On ne ressent pas toute les sensations à notre naissance.  Comme la honte par exemple. Avez-vous déjà vus un bambin avoir honte ? avez-vous déjà vus un nouveaux né, montrer une honte profonde à sa mère ? Ou a son berceau ? Le temps, c’est la même chose. Et à cette instant précis, dans sa courte/longue vie, Elgar son âme et le temps, on découvert une nouvelle sensation. Une sensation d’extase. Mais pas l’extase que tout le monde ne connaitrait. Une sous-couche que seulement quelques rares personnes à l’échelle humaine on fait expérience. Les minutes n’ont pas filées à toute allure, elle ne ce sont pas allongée non plus. Elles ont durée une éternité. Maximilien, lui ne vit pas le temps passer, attendit quelques minute  respectant la joie de son jeune client, et finit par doucement lui dire pour ne pas trop le troubler.
 -       Prends ton temps pour choisir ton vêtement. Si tu ne comprends pas les commandes, parle à l’écran, il te comprendra. J’ai des choses à faire. Tape trois fois des mains, pour m’appeler, quand tu aura finis.
Elgar  sortit tout de même brutalement de son extase, sous le choc, regardait son interlocuteur comme si c’était un étranger, venu d’un pays que personne ne connaissait,  taper sur l’épaule d’Elgar en criant << Salut mon pote ! Ca fait un bail ! Qu’a tu fais depuis ? >>. Elgar commençait à se rendre compte qu’il n’était que sur un pied, et que son tuteur était déjà partit.  Il reprit ses esprits, s’assit sur son fauteuil et regarda longuement chaque vêtement dans la catégorie  ‘‘Dandy’’. Au bout de plusieurs heures, il choisit un pantalon de velours noir, qui tombait de façon parfaite sur ses jambes.  Des chaussures avec de discrets talon couleur cendre.  Une chemise en soie mauve, brodée subtilement, sous un gilet (gris profond) avec des détails uniques.  (Il avait découvert une option qui lui permettait quelques retouches sur les vêtements). Et une veste de costume, en mélange d’époque, des épaulettes, une coupe qui le revenait prêt de la taille, et qui s’allongeait encore un peu par la suite. Elle ressemblait à un costume du 18 eme, fusionnant avec notre époque.  Elgar le trouvait très beau, son ensemble, et n’avait pas conscience d’avoir une allure très sombre.  Pour lui il était remplit de couleurs, de joie et de gaîté. Il prit des lunettes rondes cette fois-ci teinte en bleu, pour cacher la couleur de ses yeux. Il fit la confirmation de sa commande. Derrière lui, la vitre d’une armoire clignota, et elle s’ouvra.  Comme un tiroir glissant, et il y trouva ses nouveau vêtements. Il se changea, plia son uniforme, et le posa sur sa table. Se regarda encore une fois. Maintenant qu’il avait réellement ses vêtements. Il se sentit d’un coup vieux très vieux. Il appela son nouveau maître. Oui, maître, cela lui allait bien. Elgar se savait déjà sous l’emprise de son pouvoir.  Même si il ne prononcera jamais ces mots. Il se savait contradictoire, mais il se savait… Il se connaissait assez pour savoir que c’était un homme libre. Au final, ce n’était qu’une emprise pour la forme, que cet homme lui menait. 


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Jeudi 17 mai 2012 18 52

Une voie douce et autoritaire, jaït de la porte :
 
-- Entrez, Oscar ! La porte automatique s'ouvrit, qui laissa place à un bureau, en arrière plan, et deux fauteuils en cuir rouge, de part et d'autre de la table. Elgar découvra un hom
me assit en train de relire ses notes, entre deux coussins. Il était plutôt de petite taille avec un bon ventre, des lunettes rondes avec mal grès tout, des cheveux soyeux, qui masquait son léger début de calvitie. Son costume était d'un noir troublant avec un brin de gris, mais ceci dit, il était impeccable

Tu peux nous laisser, Oscar. Le tas de circuit s'en fut. L'homme hocha la tête, d'un air rêveur quelques minutes, pour brusquement, reposa son regard sur son client. Elgar se figea sur le fauteuil.
-- Je me présente Maximilien, Maximilien Colt, roucoula-t-il en figeant son sourire.
Elgar se leva gauchement, exerça une maîtrise éprouvante pour ne pas paraître courbé et s'identifia. Le petit homme reprit son sérieux et dit d'une voie chaleureuse
-- Assied toi, je te prie.
Elgar se détendit, un petit peu.
-- Tu commence à déjà faire parler de toi. 
Il eut un petit rire.
-- Je vous demande pardon, Monsieur.
-- Je t'en prie ! Ne me réponds pas, quand tu n'en pense rien. Elgar nota que sur ces mots, on remarquait plus visiblement ses veines. L'homme se ressaisit, expira un long souffle, et reprit son petit air niait dont Elgar ne savait pas très bien, si oui ou non, il trouvait cela répugnant ou plutôt rassurant. 
-- Pense tu avoir de l'importance, cher enfant ? 
Notre héro marqua un temps.
-- Non... Monsieur.
L'éducateur sourit de plus belle et ses yeux, d'un gris jaune, donnait l'impression d'écouter les pensées, les sentiments. Ils étaient graves, froids et fascinants. 
-- Je préfère cette franchisse, mon jeune homme. Il marquât encore une fois une pause. Aimerai-tu que l'on t'en donne ? 
-- Je ne sais pas.
-- Vois tu ! Elgar... Elgar.... Il donnait l'impression de déguster les syllabes, ce qui donna un frisson désagréable. Ton rapport nous intéresse beaucoup. Tu es particulier, Et dangereux. Ton intelligence te rends sensible, et ta sensibilité te rends intelligent. Et des personnes comme toi, se font si rare. Il fit maintenant la moue. Elgar se demanda si dans une autre vie, ce n'était pas un comédien, Cette vielle coutume, que le peuple faisait pour se distraire, il était presque sur que ça se nommait le théâtre. Cette chose, qui permettait de mimer la vie humaine. Il regarda son interlocuteur de façon polie.
-- Es-tu toujours aussi froid, lorsqu’on te parle ?
-- Pardon ?
-- On ne lit aucune tension sur ton visage, et le stresse que tu montre me semble extérieur à tout cette aventure que tu es en train de vivre. Ceci est déjà très rare dans ce genre d'endroit, où nous avons une grande manipulation sur la vie de nos clients. Mais en plus de cela, tu cache de façon intéressante, les désintérêts que tu porte aux personnes qui t'entourent, même si la personne dite parle de toi. Il se tut, prit un air grave. Ce qui interloqua notre jeune ami. Il se mit debout, et s'éclaffa.
-- Mon jeune ami ! Quel joie de te connaître ! Peut importe si dans ce monde, l'homme n'a aucune importance. Nous, nous allons t'en donner une. Je vais enfin te donner le métier qui te convient. Il se mouilla les lèvres et replaca ses lunettes avec ses doigts boudinés. Tu sera juge dans la section CAM. 
Le nouveau citoyen se raidit, sursauta et ne pus cacher son visage remplit de terreur. 
-- Monsieur, suis-je vraiment fait, pour juger, qui est condamné à mort ?
-- Douterai tu du gouvernement ? 
Il se tut, et les deux hommes renfermèrent leurs visage.
-- Nous savons tout de toi, et mal grès ton intelligence si importante pour nous, tu reste encore bien naïf. 
Vous ne savez pas à quoi je pense ! Rugit Elgar.
-- Et comment le serais tu ? Ne prends pas cet air interdit, je ne le sais pas moi même. La tension se calma. Nous savons que tu traines dans les propriétés privée du gouvernement comme la décharge, et que tu pratique des expériences mécaniques sur les cadavres robotiques. Nous savons aussi par ailleurs que tu ne peux pas te passer longtemps de nicotines et que les réelles cigarettes te calmes. Que les glaces à la vanilles est la choses dont tu préfère. Et nous savons aussi, que tu fera un parfait contrôleur, dans le cas où tu refuserait, par ce que à ce niveau juridique pour un poste aussi important, tu en as le droit. Nous serions dans l'obligation de regarder toute tes infractions, et de te juger en conséquence. Je ne parle même pas du délit de cacher de la drogue sous ton plancher. Il donnait l'impression de réciter le texte, paradoxalement, c'en était troublant.



-- Voulez vous dire, que si pendant toute mes années, vous m'avez laissez faire, c'est uniquement, par ce que vous avez besoin de moi ? 
Le vieux cadre ouvra la bouche, puis la ferma. 
-- J'imagine que tu t'attendais à ce que je te dise cela. 
-- D'une façon ou d'une autre, oui. 
-Elgar se referma encore une fois sur lui même après ses mots. Les deux acteurs reprirent leurs masques respectif. 
-- Allons droit au but, Les formalités te permettes de demander une faveur, en échange des grand et loyaux service que tu donnera à notre gouverneur. Que veux-tu ? 
-- Monsieur ?
-- Oui ? 
-- Pourquoi avez vous appelé le controlsecuryti's Oscar ? 
-- Mais voyons, pour oscar Wilde.
Qui est Oscar Wilde ?
Le regard du petit homme devenu mélancolique, donnait de la pitié, beaucoup de pitié, même à Elgar, qui en avait horreur. Ses yeux se posa dans le vide, et les verres de ses lunettes s'embrumais. 
-- C'est bien cela le problème, mon tendre amis. Finit-il par gémir. Plus personne ne le reconnait, ne l'entend, ou ne le reconnaitrait, un peu, comme tout ces robots, que je ne peux différencier sans leurs numéro. Si vous saviez mon jeune ami, comme cela me fends le cœur. Pour Wilde, et pour mes Oscars. 
-- Monsieur ? Je voudrai avoir Oscar.

 

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