-- Entrez, Oscar ! La porte automatique s'ouvrit, qui laissa place à un bureau, en arrière plan, et deux fauteuils en cuir rouge, de part et d'autre de la table. Elgar découvra un homme assit en train de relire ses notes, entre deux coussins. Il était plutôt de petite taille avec un bon ventre, des lunettes rondes avec mal grès tout, des cheveux soyeux, qui masquait son léger début de calvitie. Son costume était d'un noir troublant avec un brin de gris, mais ceci dit, il était impeccable
Tu peux nous laisser, Oscar. Le tas de circuit s'en fut. L'homme hocha la tête, d'un air rêveur quelques minutes, pour brusquement, reposa son regard sur son client. Elgar se figea sur le fauteuil.
-- Je me présente Maximilien, Maximilien Colt, roucoula-t-il en figeant son sourire.
Elgar se leva gauchement, exerça une maîtrise éprouvante pour ne pas paraître courbé et s'identifia. Le petit homme reprit son sérieux et dit d'une voie chaleureuse
-- Assied toi, je te prie.
Elgar se détendit, un petit peu.
-- Tu commence à déjà faire parler de toi.
Il eut un petit rire.
-- Je vous demande pardon, Monsieur.
-- Je t'en prie ! Ne me réponds pas, quand tu n'en pense rien. Elgar nota que sur ces mots, on remarquait plus visiblement ses veines. L'homme se ressaisit, expira un long souffle, et reprit son petit air niait dont Elgar ne savait pas très bien, si oui ou non, il trouvait cela répugnant ou plutôt rassurant.
-- Pense tu avoir de l'importance, cher enfant ?
Notre héro marqua un temps.
-- Non... Monsieur.
L'éducateur sourit de plus belle et ses yeux, d'un gris jaune, donnait l'impression d'écouter les pensées, les sentiments. Ils étaient graves, froids et fascinants.
-- Je préfère cette franchisse, mon jeune homme. Il marquât encore une fois une pause. Aimerai-tu que l'on t'en donne ?
-- Je ne sais pas.
-- Vois tu ! Elgar... Elgar.... Il donnait l'impression de déguster les syllabes, ce qui donna un frisson désagréable. Ton rapport nous intéresse beaucoup. Tu es particulier, Et dangereux. Ton intelligence te rends sensible, et ta sensibilité te rends intelligent. Et des personnes comme toi, se font si rare. Il fit maintenant la moue. Elgar se demanda si dans une autre vie, ce n'était pas un comédien, Cette vielle coutume, que le peuple faisait pour se distraire, il était presque sur que ça se nommait le théâtre. Cette chose, qui permettait de mimer la vie humaine. Il regarda son interlocuteur de façon polie.
-- Es-tu toujours aussi froid, lorsqu’on te parle ?
-- Pardon ?
-- On ne lit aucune tension sur ton visage, et le stresse que tu montre me semble extérieur à tout cette aventure que tu es en train de vivre. Ceci est déjà très rare dans ce genre d'endroit, où nous avons une grande manipulation sur la vie de nos clients. Mais en plus de cela, tu cache de façon intéressante, les désintérêts que tu porte aux personnes qui t'entourent, même si la personne dite parle de toi. Il se tut, prit un air grave. Ce qui interloqua notre jeune ami. Il se mit debout, et s'éclaffa.
-- Mon jeune ami ! Quel joie de te connaître ! Peut importe si dans ce monde, l'homme n'a aucune importance. Nous, nous allons t'en donner une. Je vais enfin te donner le métier qui te convient. Il se mouilla les lèvres et replaca ses lunettes avec ses doigts boudinés. Tu sera juge dans la section CAM.
Le nouveau citoyen se raidit, sursauta et ne pus cacher son visage remplit de terreur.
-- Monsieur, suis-je vraiment fait, pour juger, qui est condamné à mort ?
-- Douterai tu du gouvernement ?
Il se tut, et les deux hommes renfermèrent leurs visage.
-- Nous savons tout de toi, et mal grès ton intelligence si importante pour nous, tu reste encore bien naïf.
Vous ne savez pas à quoi je pense ! Rugit Elgar.
-- Et comment le serais tu ? Ne prends pas cet air interdit, je ne le sais pas moi même. La tension se calma. Nous savons que tu traines dans les propriétés privée du gouvernement comme la décharge, et que tu pratique des expériences mécaniques sur les cadavres robotiques. Nous savons aussi par ailleurs que tu ne peux pas te passer longtemps de nicotines et que les réelles cigarettes te calmes. Que les glaces à la vanilles est la choses dont tu préfère. Et nous savons aussi, que tu fera un parfait contrôleur, dans le cas où tu refuserait, par ce que à ce niveau juridique pour un poste aussi important, tu en as le droit. Nous serions dans l'obligation de regarder toute tes infractions, et de te juger en conséquence. Je ne parle même pas du délit de cacher de la drogue sous ton plancher. Il donnait l'impression de réciter le texte, paradoxalement, c'en était troublant.
-- Voulez vous dire, que si pendant toute mes années, vous m'avez laissez faire, c'est uniquement, par ce que vous avez besoin de moi ?
Le vieux cadre ouvra la bouche, puis la ferma.
-- J'imagine que tu t'attendais à ce que je te dise cela.
-- D'une façon ou d'une autre, oui.
-Elgar se referma encore une fois sur lui même après ses mots. Les deux acteurs reprirent leurs masques respectif.
-- Allons droit au but, Les formalités te permettes de demander une faveur, en échange des grand et loyaux service que tu donnera à notre gouverneur. Que veux-tu ?
-- Monsieur ?
-- Oui ?
-- Pourquoi avez vous appelé le controlsecuryti's Oscar ?
-- Mais voyons, pour oscar Wilde.
Qui est Oscar Wilde ?
Le regard du petit homme devenu mélancolique, donnait de la pitié, beaucoup de pitié, même à Elgar, qui en avait horreur. Ses yeux se posa dans le vide, et les verres de ses lunettes s'embrumais.
-- C'est bien cela le problème, mon tendre amis. Finit-il par gémir. Plus personne ne le reconnait, ne l'entend, ou ne le reconnaitrait, un peu, comme tout ces robots, que je ne peux différencier sans leurs numéro. Si vous saviez mon jeune ami, comme cela me fends le cœur. Pour Wilde, et pour mes Oscars.
-- Monsieur ? Je voudrai avoir Oscar.